vendredi 19 avril 2013

3-4- Éléments à indice négatifs limitant la conservation du modèle secondaire


Le respect du modèle secondaire est une exigence fondamentale. Dans la mesure où les maquettes d’occlusion  seront réalisées sur le modèle de travail définitif, le maintien de son intégrité s’imposent tant au niveau de la surface d’appui que des limites prothétiques et du coffrage.

Alors, une telle réalisation augmente  les risques d’altération de la surface d’appui , d’une part , par la mise en place d’un vernis et d’autre part, par les risques de fractures des zones de  contre-dépouille(fig 52) lors de la désinsertion de la maquette d’occlusion. En conséquence, il est préférable d’éviter l’utilisation des vernis  isolants, quelle qu’en soit la nature au bénéfice des feuilles d’aluminium ménager ou des feuilles de buvard mouillée appliquées à la surface du modèle . Après la polymérisation ces feuilles de
protection sont éliminées.

De même, les zones de contre-dépouilles doivent être estompées avec de la cire, comblement le plus réduit possible n’atteignant pas la zone de réflexion du modèle (fig.53).

Aussi, au niveau de ce modèle secondaire, on doit respecter les bords des coffrages. En effet, la réalisation de maquette à l’aide de feuille de résine thermoformée est susceptible d’altérer  les bords et le coffrage. De plus, la précision de l’adaptation est souvent insuffisante dans ces régions.

En réponse à ces critiques, il est possible de réaliser un duplicata du modèle de travail sur lequel la maquette d’occlusion est préparée, duplicata réalisé selon le même protocole qu’en prothèse partielle.


Cause d’échec de l’empreinte secondaire : non respect des étapes de l’empreinte secondaire, mauvaise position du patient, matériau d’empreinte mal malaxé ou en excès, retrait avant  la prise du matériau d’empreinte, mauvaise mobilisation des muscles de la mimique et des muscles abaisseurs.


Remarque 

En cas de fracture du modèle secondaire, qui peut être due soit à la chute du modèle par maladresse de manipulation  ou bien à une mauvaise décharge des zones de contre-dépouille( surtout s’ils sont bilatéraux) lors de la confection de la base d’occlusion. Cette situation n’implique pas directement le recours à la reprise des empreintes. En effet si la base est stable et rigide sur le modèle, le praticien peut faire une empreinte tertiaire lors de l’essayage sur cire.


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