Elles sont réalisées :
Soit en gomme laque (TRUE BASE®) : Elles restent employées, mais elles devraient être éliminées, car elles sont peu résistantes à la température, à la torsion, à la flexion surtout dans des zones étroites comme il peut en exister dans la région du joint sublingual
Soit en résine : les résines susceptibles d’être employées sont de quatre types : chémopolymérisable, photopolymérisable.
Résine chémopolymérisable : Ce type de résine polymérise sous l’action de divers activateurs chimiques tels que les amines tertiaires. Cette présence agit directement sur les caractéristiques mécaniques des résines par une augmentation des porosités, une diminution de la résistance à la flexion,et à la charge transverse ainsi qu’une absorption hydrique plus importante.La mise en oeuvre de ces résines fait appel à deux techniques :
la résine est préparée puis au stade pâteux appliquée sur le modèle de travail.
la résine est directement réalisée sur le modèle selon la technique du saupoudrage. Cette technique offre une adaptation parfaite.
Résine photopolymérisable (fig48)
L’intrados de toutes ces bases d’occlusion doit être traité pour parfaire la rétention et la stabilité de la maquette d’occlusion.Les bords des bases reproduisent fidèlement ceux de l’empreinte secondaire. L’emploi d’une gomme ou d’un morceau de silicone retaillé permet de fouler le matériau au fond du vestibule pour lui donner le volume enregistré. Le bourrelet occlusal, véritable gabarit de l’arcade artificielle, sera réalisé en composition (Stent’s®) ou en cire dure (type moyco®Extra Hard).Sa forme reproduit globalement l’arcade édentée. Cette forme peut être modifiée en clinique par le praticien sur le porte-empreinte individuel, au
moment de l’empreinte secondaire. Cette modification doit être reportée et respectée sur le bourrelet des maquettes d’occlusion (fig49,50). Quand les dimensions de ce bourrelet ne sont pas déterminées ponctuellement au cabinet, on lui donne les valeurs suivantes :
10 à 11 mm au-dessus de la crête pour sa hauteur
4 à 5 mm pour sa largeur
Enfin, les maquettes d’occlusion doivent être stabilisées sur leurs modèles respectifs vaselinés, à l’aide de pate d’oxyde de zinc-eugénol, ceci afin de garantir leur repositionnement en bouche et sur les modèles.
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