jeudi 12 septembre 2013

Anatomie et physiologie de l’édenté total : Le maxillaire supérieur

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Anatomie et physiologie de l'édenté total : Le maxillaire supérieur 


1/ Anatomie de l'édenté total :

Le maxillaire supérieur :



Le maxillaire supérieur présente :

-1- une face antérieure : c'est la face jugale ou génienne dont la partie basse fournie le relief à la surface d'appuie de la prothèse complète supérieure.

- l'épine nasale antérieure : qui après résorption sera incluse dans la prothèse.

- la bosse canine : qui donne au visage son harmonie et à la lèvre son soutient principale.

- la fosse canine : dans laquelle s'insère le muscle canin et le buccinateur.


-2-  la voûte palatine : le palais, elle est constituée par les deux apophyses palatines unie sur la ligne médiane ou la suture intermaxillaire, elle va constituer la surface d'appuie la plus large de la prothèse, cependant au niveau de la suture intermaxillaire peuvent se développer des éminences osseuses que l'on appel :

- tonus palatins : qui peuvent être antérieur ou postérieur et qui sont des indices (-) qu'il faut soit décharger (fait d'étain), ou s'ils sont trop important enlever chirurgicalement.

- le palais est recouvert d'une fibro-muqueuse constituée par un épithélium pavimenteux stratifié, légèrement stratifié et kératinisé en surface et recouvrant un chorion dermo-papillaire bien vascularisé et énervé, il présente :

- antérieurement : les papilles rétro incisives.

- postérieurement : les zones de schroder, de part et d'autre du rafé médian au niveau du 1/3 postérieur on à des zones de consistance graisseuse ou zones de schroder, quand elles sont trop compressibles (-) il faut les décharger.


-3-  le bord inférieur ou alvéolaire : crête alvéolaire, la forme et le volume des crêtes va conditionner la stabilité de la future prothèse, les crêtes sont limitées postérieurement par :        les tubérosités : qui doivent être impérativement englobés car ce sont des indices (+).

Il faut chercher des zones de dépouilles.

- la face postérieure ptérygo-maxillaire :

- le sillon ptérygo-maxillaire : limité en avant par les tubérosités, il est composé par les tissus mous compressibles.

- la poche d'Eisenring ou paratubérositaire : c'est une région à exploiter pour améliorer la rétention de la prothèse, à ce niveau se croise les faisceaux du buccinateur et du masséter.
Plus au centre et de part et d'autre de la suture inter maxillaire on à :

- les fossettes palatines : elles constituent un repaire pour les limites postérieures du porte empreinte de série, elles doivent être impérativement englobées.

- le palais moue ou voile du palais : il s'agit de la continuité du palais dur postérieurement, il est constitué par deux parties : une membrane aponévrotique, et une autre musculaire vibratile, il faut arrêter la prothèse à 2mm entre les deux membranes « classe de landa ».

-5- les insertions musculaires et ligamentaires : constituent l'extrême limites de la prothèse

- le frein de la lèvre supérieure : qui s'insère sur la fibro-muqueuse et qui s'étend en éventail sur la face interne de la lèvre : c'est le frein labial médian.

- les freins latéraux : de part et d'autre de l'arcade.

- les insertions des muscles : buccinateur et des ptérygo-maxillaires.
Les insertions musculaires et ligamentaires sont à dégager.



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